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Si vous êtes intéressé(e) par la Chimie, que vous êtes en première année de classes préparatoires BCPST, les Olympiades Internationales de Chimie (IChO), sous l’égide de Sciences à l’École, vous permettent de continuer à découvrir la chimie et d’approfondir vos connaissances en participant à une compétition regroupant de nombreux pays, cette année à Tbilissi (Géorgie) pour la 48ème édition des Olympiades.
La sélection s’effectue en deux temps :
• Une formation pendant toutes l’année scolaire adaptée au niveau
d’un étudiant en classes préparatoires BCPST et sanctionnée par une
épreuve de présélection nationale.
• Une semaine intensive à Paris réservée aux 24 sélectionnés à
l’issue de laquelle la délégation française aux IChO est nommée.
L’épreuve de présélection aux olympiades internationales de chimie rassemble près de 260 candidats formés dans 28 centres répartis sur tout le territoire. Les candidats sont en grande majorité des étudiants issus de la filière PCSI (80%), à cela s’ajoute des étudiants de BCPST (15 %) et des élèves de TS (5%). Cette première épreuve se déroule au mois de mars et à vocation à sélectionner 24 étudiants qui seront ensuite départagés lors d’une semaine de préparation intensive à Paris afin de constituer la délégation française aux IChO. Cette année encore plusieurs étudiants de BCPST ont été sélectionnés au niveau national et figurent, à l’issue de la semaine intensive, aux toutes premières places.
Le message d’un étudiant de BCPST envoyé pendant sa semaine de préparation intensive : …..4×4 heures de TP lundi et mardi avec un encadrement incroyable, près d’un encadrant (X, espci, ens, chimie Paris, thésard, prof…) pour deux élèves. On apprend vraiment beaucoup en conséquence, avec des TP très longs et assez exigeants…. j’essaie quand même de profiter, l’apport en technique et en rapidité reste indéniable…
Il y a certainement un centre de formation aux Olympiades Internationales de Chimie près de chez vous, parlez-en à votre enseignant et allez consulter le site (olympiades-de-chimie.org).
L’École Polytechnique recrutera dès 2017 une dizaine de candidats sur la voie BCPST.
Michel Gonin, Directeur du concours de l’École Polytechnique commente : " Les candidats des classes préparatoires BCPST nous intéressent par leur diversité et leurs intérêts pour des matières qui pour l’instant ne sont pas dominantes à l’X mais qui sont développées au sein de nos laboratoires. Les meilleurs candidats du concours Agro-véto ayant un intérêt marqué pour des matières scientifiques telles les maths ou la physique, possèdent sans aucun doute un potentiel très important pour développer des recherches en biotechnologies ainsi que l’entrepreneuriat dans les biotechs et la santé".
Un double objectif pour cette nouvelle voie d’accès : répondre à un besoin croissant de scientifiques à l’interface de la biologie et des autres sciences et diversifier les profils d’élèves admis à l’X.
Les épreuves écrites seront celles du concours commun agronomiques et vétérinaires. Les épreuves orales réservées aux admissibles seront organisées par l’École Polytechnique sur son campus. Une notice précisant la nature des épreuves orales, les coefficients et le nombre définitif de places ouvertes sera publiée à l’été 2016.
Rendez-vous en 2017 pour la première session !
Ce document montre le déplacement du glacier mais ne donne aucune indication concernant son “bilan de masse”, fruit des suivis réalisés par les agents du Parc national et coordonné par Martial Bouvier, garde-moniteur du PNE. Malgré quelques épisodes de répit, le volume du glacier Blanc diminue, en réponse à l’évolution du climat. Un déséquilibre qui remonte aux années 80.
Le montage “accéléré” d’images du glacier Blanc prises quotidiennement pendant environ un an permet de visualiser son déplacement… imperceptible à l’œil nu. Si le glacier “coule” naturellement vers l’aval, cela n’empêche pas son front de remonter et sa masse de diminuer sous l’effet des changements climatiques…
Afin de compléter le suivi du glacier Blanc dans ses différentes mesures, un projet à visée pédagogique a été initié par le Parc national des Écrins : un appareil photo automatique a été installé en poste fixe pour photographier quotidiennement le glacier.
“Plusieurs images ont été prises chaque jour et, sur la période servant au film en accéléré, de juillet 2013 à septembre 2014, nous avons choisi la meilleure série à une heure donnée” explique Pascal Saulay, chargé de mission multimédia au Parc national des Écrins. “Les images sont ensuite montées une à une et l’on détermine une vitesse de défilement afin de voir… l’invisible à l’œil nu, car trop lent : le déplacement du glacier.”
Une crevasse a été prise en référence et la mesure de son déplacement donne 80 m sur une période d’un an environ.
L’installation et le suivi du matériel a été réalisé par Thierry Maillet, technicien patrimoines du PNE en Vallouise
La réalisation du montage est signée Keep-it-up.
Production ©Parc national des Ecrins 2015.